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Le monde a célébré le 12 mai courant la journée internationale de l’infirmière. A Bukavu, cette journée n’est pas passée inaperçue. Non plus, au sein de la clinique SAINT LUC dont le médecin directeur a saisi l’occasion pour remonter le moral de ses collaborateurs.
Ces collaborateurs sont, décidément, les infirmiers et médecins qui font avancer cet établissement sanitaire. Plus particulièrement, l’équipe infirmière à l’honneur en cette date du 12 mai, s’est retrouvée face au médecin directeur Dr MUBALAMA CIZUNGU Eugene. Dans une interview exclusive accordée à Kivu reporters et MAMA radio, il est revenu sur cette rencontre qualifiée de fructueuse par la teneur des échanges professionnels.
Pour lui, il s’est agi de parler à cœur ouvert de la profession infirmière qui se porte bien au sein de la clinique.
« Nous avons longuement parlé pendant environ une heure des atouts et difficultés de l’équipe infirmière, de sa collaboration avec l’équipe médicale et des mécanismes à mettre en œuvre pour une meilleure prise en charge des malades. »
Une plaque tournante chez nous
« Sans vanter nos infirmiers d’ici, il faut reconnaitre qu’ils sont complètement disponibles et dévoués pour le bien-être des patients. Et sans doute, ils sont tellement qualifiés pour assumer leurs taches aux cotés des médecins en vue de rétablir, promouvoir la santé des patients et soulager leurs souffrances.», a dit, en substance, le médecin directeur.
Il ajoute que grâce aux prestations de l’équipe infirmière, pour les trois dernières années, la prise en charge sanitaire des mères et enfants va à merveille.
« Il n’y a pas de problème lié au décès maternel ni fœtal au sein de cette clinique. C’est une prouesse dont je suis fier ».
Une prime largement supérieure au SMIG
En l’occasion de la journée de l’infirmière, il a été signalé que les infirmiers font, généralement, face à des difficiles conditions socioprofessionnelles, caractérisées par un salaire de misère. L’insignifiante prime perçue les met dans une situation de clochardise. A la clinique SAINT LUC, ce n’est pas le cas. Qu’on se détrompe !
« La prime d’encouragement donnée aux infirmiers leur permet de nouer les deux bouts du mois. Ils sont, tant soit peu, payés à temps et cette prime est au delà du salaire minimum interprofessionnel garanti, Smig, sans des moindres arriérés. Et ceci est normal parce que sans eux, l’institution ne tourne pas. Ce qui fait que nos infirmiers ne ressemblent pas à la misère. »
Voila qui assure la bonne marche de cette clinique hospitalière qui existe à Bukavu depuis 2009. Cette formation sanitaire a connu des réels progrès pendant ses plus de 7 ans de fonctionnement. Et son patron, docteur MUBALAMA CIZUNGU Eugene se montre déterminé à faire rayonner son image dans cette ville de Bukavu, bien loin encore, dans ce pays, la RDC.
Une chose est sure : Derrière chaque grand homme, se cache une grande femme, comme disait Gabriel-Marie Legouvé, écrivain français. Cette réussite que vous découvrirez dans nos prochaines publications sur la clinique SAINT LUC, il la doit en gros à son épouse, économiste de formation, selon lui. A suivre……………….
Rock MASSU MUBALAMA et BADIBANGA Poivre D’Arvor
